Tête nue
le récit de vie d'un haïtien
Tête nue est le fruit d'une rencontre, à Saint-Denis, entre Jean-Erick Ménard, un Haïtien désirant écrire son histoire, et Luna Granada, écrivain public. Pendant plus d'un an, Jean-Erick a raconté et Luna a écouté, récolté, démêlé son récit, en prenant soin de conserver ses mots, ses expressions et sa vision.
À travers l'histoire personnelle de Jean-Erick, ses difficultés, ses espoirs, le texte évoque l'importance des rites vaudous haïtiens dans son appréhension du monde et sa vie dans une banlieue parisienne, faite de logements provisoires et de débrouille au quotidien.
Mots-clés : migration - Haïti - vaudou - banlieue - écrivain public - créole - brûlure
TÊTE NUE
Texte : Jean-Erick Ménard & Luna Granada
Illustrations : Luna Granada
104 pages - 12,5 x 20,5 cm - 10 €
ISBN : 979-10-93813-02-8
Juillet 2016
Imprimé en France par la Nouvelle Imprimerie Laballery,
titulaire de la marque Imprim'vert®
La presse en parle !
Le Journal de Saint-Denis :
" Le livre est constitué de courts textes qui sont autant de cris, de souffles, de plaintes et d'espoirs, de moments d'une vie loin d'être un long fleuve tranquille et où les croyances spirituelles de l'île natale de l'auteur affleurent à chaque page, confrontées au déracinement, à la solitude, à l'exil. Ces textes alternent avec de belles respirations dues aux illustrations évocatrices de Luna Granada, et l'ensemble forme un objet attachant et respectueux d'une parole qui, si elle est éloignée du cartésianisme occidental, n'en est pas moins vive et émouvante." (Benoît Laguarrigue)
Notre Île :
"Drôle et touchant, Tête nue respire une certaine naïveté qui éloigne des malheurs du monde malgré un décor de pauvreté. Luna Granada réussit à s'effacer pour mettre en valeur la parole de celui dont elle raconte l'histoire, à retranscrire le ton et la fraîcheur du héros notamment en employant une foule d'expressions créoles. Elle ponctue l'écriture par de très jolies gravures sur gommes dont elle est également l'auteur."
"En lisant Tête nue, le lecteur aura effectivement la tête ailleurs, un ailleurs vraiment pas désagréable où on aimerait demeurer un peu plus longtemps." (Felix Barrès)